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Par unevieenauvergne, le 28.10.2025
je savais tu es folle
Par Anonyme, le 25.08.2024
ne dit jamais ca ne m'arrivera pas
je ne le ferais jamais parce que la vie sait être imprévisible et personn
Par Anonyme, le 29.02.2024
j'aime
Par Anonyme, le 07.12.2022
ce dont ils auraient besoin pour eux mème..
Par Anonyme, le 03.09.2022
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Date de création : 02.02.2011
Dernière mise à jour :
02.06.2020
14730 articles
Le Printemps de la Colère
Et chaque jour un peu plus, en piétinant l'asphalte, elle se plante dans le corps, tout le corps, des pieds qui travaillent à la tête qui pense. Pas un jour sans elle.
Et pourtant dans la ville, on sait encore chanter , crier des mots en partage, en liberté. Des mots d'espoir à lancer par dessus les murailles. Des mots en rouge pour dire la résistance, pour dire que rien ne saura nous encager vivants.
Et chaque matin saluer la vie, le ciel, encore par dessus les toits, et un printemps qui se souvient qu'il doit recommencer à pondre ses bourgeons.
Chaque matin formuler ses promesses dans l'encre des menaces et tenir ses défis.
Chaque matin lancer ses filets à travers les présages.
Chaque jour haranguer la langue et savonner les mots.
La pestilence qui lustre nos regards.
Je marche dans la ville.
Partout des corps cassés, tassés. Dans tous les recoins, des lambeaux d'humains, des hommes, des femmes traqués, des enfants qui bientôt à coups de peur et de misère deviendront des ogres, tout juste bons à séquestrer dans des grillages.
Des cris, des déchirures enfouies dans les caves et les taudis de la ville lumière.
Qui s'en inquiètent, qui hurlent avec des mégaphones par dessus les toits et dans les rues de la capitale? Une poignée d'innocents, attablés devant les tribunaux en espoir d'un minuscule répit dans ce déferlement de la férocité.
Les hyènes sont entrées dans la ville. Les vautours s'engraissent de la moisson humaine.
" Ah, Ministres intègres, conseillers vertueux ..." L'histoire récidive et nul ne songe encore à la capturer pour l'enfermer à vie dans les sous sols de nos aéroports.
La honte est un mot qui noircit à la lumière du jour et qui pourrit sous le soleil.
La honte sera votre habitacle. La demeure des morts vivants.
Je marche dans la ville.
L'autre jour, place des fêtes, à côté des écoles qui affichent leur résistance, une banderole en travers d'un bâtiment, un somptueux drapeau où était écrit en grosses lettres noires :
" SDF en colère, SDF en grève ".
Je me suis arrêtée pour applaudir.
Je marche dans la ville.
Huit heure du matin, je dévale les escaliers du métro. Une voix éraillée me rappelle que chacun de nous est un danger pour l'autre, que je dois surveiller tout ce qui m'environne.
Je regarde les habitants du wagon. Je ne vois rien que des visages éteints, des regards en creux. Le geste fané, usé de la répétition.
Six heures, le soir, je reprends le métro. La voix éraillée toujours présente. Les corps se sont épaissis, tassés sous le néon. La journée s'achève dans le chuintement monocorde des portes qui s'ouvrent et qui se ferment. Seul un bébé, dans son panier, sourit en contemplant ses mains.
Je marche dans la ville
Tôt le matin, je pars avec mon chien prendre mon café au bar, à l'angle de la rue. Le jour est neuf, les regards frais et je savoure la simple bienveillance qui consiste à saluer ceux de mon quartier, à caresser le chien du voisin et à tendre mes mots pour accueillir la lumière.
Je rentre dans un magasin. Une radio graillonne sa vulgarité. Je demande au patron de baisser le son. Il me dévisage.
J'essaie de formuler ce " droit au silence ". Ça n'intéresse personne, puisque personne ne l'entend "ce bruit ". Les adultes sont devenus sourds .
Je marche dans la ville
Rue St Antoine, le tabac a brûlé, carbonisé en une nuit. La suie dégouline sur la devanture. Depuis, la patronne et son équipe dorment à la belle étoiles dans des sacs de couchage. Le bailleur, une société immobilière, refuse de signer la déclaration d'assurance. Il espère reprendre le bail pour en tripler le prix. Le quartier se mobilise, les pétitions circulent. Les consciences s'agitent. La patronne est saluée comme une héroïne. Elle l'est. Son courage et sa détermination font acte. Enfin les paroles parlent. Tous les matins, je les retrouve dans leurs duvets et dans le froid. On se sourit et on s'embrasse. Pourvu que la résistance s'organise ! Pourvu qu'elle persiste ! pourvu que le rire éclate !
Je marche dans la ville.
Dans tous les kiosques de journaux, le bazar de l'obscénité . " Mesdames, Messieurs, avalez, rincez vous l’œil, le foie, on vous sert du tout chaud, du croustillant, du cul, des guerres, des atrocités, faites votre choix, composez le menu !".
Dans les écoles, des enfants sont traqués. Des mères tremblent à la maison pour leur famille. Des mères, des pères disparaissent du jour au lendemain. Les enfants pleurent et attendent, en vain. On expédie les uns, menottes au poing en zone de rétention, les autres dans les commissariats pour délit de faciès !
Assez !
Dans nos prisons, des hommes deviennent fous. La rage et la douleur. Dans nos banlieues, la détresse et la désespérance font leurs ravages.
Assez !
Je marche dans la ville, dans ma ville.
Et la honte me mord le coeur. Le déshonneur !
Depuis toujours je vis dans les mots, par les mots, avec eux et contre eux . Mais aujourd'hui je m'insurge. La douleur est trop lourde, les mots trop malmenés. La confusion beugle.
Silence.
Silence devant les marée noires.
Silence devant l'échec de la conscience.
Silence devant l'offense à la dignité
Silence devant la perte d'humanité
Silence devant les pestilences
Silence devant la barbarie quotidienne et permanente
Silence pour peser sa colère
Silence pour agir sa colère
Silence pour planter des arbres.
Silence pour écouter le vent dans les arbres.
Silence pour apprendre à aimer.
Silence pour apprendre à se taire
Silence pour être poète et le rester.
Silence.
Un silence comme un poing levé.
Comme des mots qui se feraient silex.
Pour affirmer que " vivre en poésie "
C'est aussi porter haut son regard et opérer le noir.
C'est extraire un espoir.
Marianne Auricoste

Le grand père cessa d’écrire, sourit, et déclara à son petit-fils :
« J’écris sur toi, c’est vrai. Mais plus important que les mots est le crayon que j’utilise. J’aimerais que tu sois comme lui quand tu seras grand. »
Intrigué, le gamin regarda le crayon, et il ne vit rien de particulier ; « Mais il est pareil à tous les crayons que j’ai vus dans ma vie ! »
-Tout dépend de la façon dont tu regardes les choses. Il y a en lui cinq qualités qui feront de toi, si tu parviens à les garder, une personne en paix avec le monde.
« Première qualité : tu peux faire de grandes choses, mais tu ne dois jamais oublier qu’il existe une Main qui guide tes pas. Cette main, nous l’appelleront Dieu, et Il doit toujours te conduire vers Sa volonté.
Deuxième qualité : de temps à autre je dois cesser d’écrire et utiliser le taille-crayon. Le crayon souffre un peu, mais à la fin il est mieux aiguisé. Par conséquent, sache supporter certaines douleurs, car elles feront de toi une meilleure personne.
Troisième qualité : le crayon nous permet toujours d’utiliser une gomme pour effacer nos erreurs. Comprends que corriger une chose que nous avons faite n’est pas nécessairement un mal mais que c’est important pour nous maintenir sur le chemin de la justice.
Quatrième qualité : ce qui compte vraiment dans le crayon, ce n’est pas le bois ou sa forme extérieure, mais le graphite qui se trouve à l’intérieur. Par conséquent, prends toujours soin de ce qui se passe en toi.
Enfin, la cinquième qualité du crayon : il laisse toujours une marque. De même, sache que tout ce que tu feras dans la vie laissera des traces, et efforce-toi d’être conscient de tous les actes.
Paulo Coelho
Comme le fleuve qui coule

Profession de Foi
Je ne me censurerai plus jamais pour faire plaisir.
Je ne renoncerai pas à ma nature profonde, en pleine éclosion, pour rassurer quelques vagues frileux.
Je ne tairai pas ma vérité pour éviter de déplaire, je n'étoufferai ni mes cris de joie, ni mes larmes, ni ma jouissance éblouie, ni mes questions dérangeantes, ni mes rires, ni mes émois trop encombrants.
Ils sont l'expression de ce que je vis, de ce que je suis.
Et je ne changerai pas ce que je suis pour entrer dans le carcan construit par les craintes et les préjugés.
Je ne vivrai plus jamais en dilettante, en marge de ma vie ; j'en serai l'artisan, et je continuerai à creuser, infatigablement, à la recherche du vrai, du juste et du bon, en moi et autour de moi.
Le front haut et fier, je regarderai sans ciller tant l'ombre que la lumière.
Je cultiverai la ferveur et l'Amour, de toute mon âme enchantée, sur mon chemin de connaissance.
Je veux désormais aller vers ceux qui n'attendent pas de moi que je les rassure ou me conforme à leurs exigences, qui me voient et m'acceptent malgré et pour ce que je suis, libre, sauvage, dans toute ma diversité, ma profondeur;
Désormais je ne me donne, et je n'accepte de recevoir que de ceux qui caressent et étreignent mon âme sans la contraindre, qui m'aiment et me respectent dans toute ma fluidité, forte et douce à la fois, ondoyante dans mon éveil, brûlante dans ma passion et toujours en mouvement vers ce qui m'appelle et m'élève.
Je les aime et les respecte en retour, dans toute l'expression de leur être.
Je ne marcherai plus qu'aux côtés de ceux qui ne comptent pas mes foulées et ne jugent pas de mon itinéraire, mais partagent ma joie simple à embrasser le monde d'un regard d'enfance. Qui savent donner et recevoir en toute simplicité.
Au pas de ceux-là, je réglerai le mien, le temps qu'il nous plaira.
Aujourd'hui je marche, droite et nue, dans l'accueil inconditionnel de celle que je suis, l'âme remise au monde par l'eau et par les flammes.
Françoise Jeurissen

Je n'ai juste pas envie de me réveiller un beau matin et me rendre compte que la moitié de ma vie m'a déjà filé entre les doigts, que le temps de ma jeunesse est loin derrière moi, et que pourtant, il y a déjà un bon nombre de choses que je regrette de ne pas avoir eu le courage de faire.
Je refuse de me trimbaler un sac de phrases-non dîtes par peur, d'occasions ratées, de projets non-aboutis, de rêves brisés en mille morceaux et de regrets en tout genre.
Et c'est pour cette raison que, chaque jour, je me force à me répéter que la vie est courte, fragile, incertaine, et que c'est pour cela qu'on ne peut se permettre d'en gâcher une seule seconde.
Je refuse de perdre mon temps avec des gens qui n'en valent pas la peine, je refuse d'avoir des doutes, d'être noyée sous les problèmes, de craindre le regard des autres, de trop penser au lendemain.
Je veux me réveiller un jour en constatant que la moitié de ma vie est derrière moi, certes, mais que j'ai gardé en mémoire un flot de souvenirs colorés, de visages chaleureux, de rires mélodieux.
Je veux sourire en y repensant, pouvoir me dire que je ne regrette rien et qu'il me reste encore un peu de temps pour accomplir d'autres choses, peut-être plus belles encore...
Auteur Inconnu


Une belle morale…. à méditer…. L’âne et la corde invisible…
Il était une fois, un paysan qui se rendait au marché avec 3 de ses ânes pour vendre sa récolte…
La ville était loin, au moins trois jours de marche. Le premier soir, il s’arrêta pour bivouaquer à proximité de la maison d’un vieil ermite. Au moment d’attacher son troisième âne, il réalisa qu’il lui manquait une corde.
« Il faut absolument que j’attache mon âne se dit-il, sinon demain, il se sera sauvé dans la montagne ! »
Une fois arrivé, il demanda au vieil homme s’il n’avait pas une corde à lui donner.
L’ermite ne possédait absolument rien. Il n’avait donc pas la moindre corde. Il s’adressa alors au paysan et lui dit :
« Retourne à ton campement et comme chaque jour fait le geste de passer une corde autour du cou de ton âne, et n’oublie pas de faire comme si tu l’attachais à un arbre. »
Perplexe, mais n’ayant pas d’autre solution, le paysan fit exactement ce que lui conseillait le vieil homme.
Annonce
Dans un grand soulagement, il découvrit qu’il était toujours là !
Après avoir chargé les 3 ânes, il décida de se mettre en route. Mais à cet instant, le troisième âne, celui qui n’avait pas été attaché pendant la nuit, refusa obstinément de bouger. Le paysan eut beau tirer et pousser sur son âne, rien n’y fit. L’âne refusait de bouger.
Désespéré, le paysan décida alors de retourner voir l’ermite pour lui raconter sa mésaventure.
– As-tu pensé à enlever la corde ? lui demanda l’ermite.
– Mais il n’y a pas de corde ! répondit le paysan.
– Pour toi oui, mais pour l’âne… il y a une corde.
Le paysan retourna alors à son campement et d’un ample mouvement, mima le geste de retirer la corde du cou de l’âne et de l’arbre. L’âne le suivit alors sans aucune résistance.
Nous oublions que nous sommes prisonniers de nos préjugés, de nos habitudes de penser, de ressentir et de faire. Parfois même, nous sommes esclaves de nos croyances. Elles nous entravent et nous malmènent, et pourtant, nous répugnons à nous en défaire.
Et vous, quelles cordes invisibles vous empêchent de vous mettre en marche ?
Auteur inconnu
Pour toutes les fois où vous affichez un sourire qui n’est pas votre vrai sourire ..
Pour toutes les fois où vous vous endormez en ressentant le manque de quelqu'un..
À chaque fois que vous pardonnez et vous savez que vous ne devriez pas..
À chaque fois que vous vous excusez, et que ce n'est même pas de votre faute..
Pour toutes les fois où vous avez mouillé votre oreiller de larmes..
À chaque fois qu'avec un nœud dans la gorge, vous continuez la tête haute..
Pour toutes les fois où vous avez fait comme si de rien n'était, mais qu’à l'intérieur vous mourriez..
Pour toutes les fois où vous vous êtes regardée dans le miroir et qu’il y avait quelqu'un de magnifique, mais vous ne l’avez pas vu..
À chaque fois qu'à la question " Qu'est-ce que tu as ?" Vous avez répondu comme d'habitude " rien " alors qu'en réalité vous étiez sur le point d'exploser..
Pour toutes les fois où vous vous êtes sentie fragile et que vous avez dit que vous ne pouviez plus continuer .. mais ensuite vous trouvez toujours un nouveau jour à venir..
Pour toutes les fois où vous êtes restée vous-même quand tout le monde vous critiquait..
Pour toutes les fois où vous vous êtes sentie nulle, mais juste après vous avez trouvé une putain de raison de changer d'avis..
Pour toutes les fois où vous avez dit maintenant assez"et ce n’était jamais assez..
Pour toutes les fois où vous êtes restée alors que tout le monde s'en allait..
À tous les moments, les moments où vous vouliez partir, vous enfouir loin de tout et de tout le monde et effacer le passé..
Ouvrez les yeux, vous ne voyez pas à quel point vous êtes forte ?
Vous ne voyez pas à quel point vous êtes merveilleuse ?
Isabelle Galle

Tel cet ours en plein chaos.
Tu erres sur les routes des désillusions,
sans but ni chemin.
Tu navigues dans les tourments des tempêtes,
Des mers déchainées
Tu sombres, tu as envie de te laisser couler à jamais
Mais l’instinct de survie, le guerrier qui est en toi
Ce désir de vivre ce désir de conquérir, il est là
Ancré au plus profond de toi, de ton Ame
Alors tu nage et nage pour revenir à la surface
De ces eaux si sombres, si glacées
Tu vie, tu survie, tu t’accroche à cette vie
Pourtant que tu détestes
Entre ces voyages tumultueux
Tu t'arrêtes, tu te reposes, tu observes
Les déplacements, la vie des quidams, de ton entourage
Tu pleures cette vie dont tu te sens exclus.
Cette vie que tu aimais tant, que tu as perdue
Cette tête qui tourne, qui veut arrêter le temps.
Tel un Ours, désœuvrée dans ce monde bien trop compliqué.
Toi la Peluche ou justement le Grizzli
Avec tes folies tes envies
Tes passions, tes Amours, Ton Amour perdu à Jamais
Alors tu nages, tu nages un peu comme l’histoire de la
Petite grenouille dans le pot de Lait …

Le train de ma vie
A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos Parents.
On croit qu'ils voyageront toujours avec nous.
Pourtant, à une station, nos Parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage.
Au fur et à mesure que le temps passe, d'autres personnes montent dans le train.
Et elles seront importantes : notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l'amour de notre vie.
Beaucoup démissionneront (même éventuellement l'amour de notre vie), et laisseront un vide plus ou moins grand.
D'autres seront si discrets qu'on ne réalisera pas qu'ils ont quitté leurs sièges.
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d'attentes, de bonjours, d'au-revoirs et d’adieux.
Le succès est d'avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu'on donne le meilleur de nous-mêmes
On ne sait pas à quelle station nous descendrons, donc vivons heureux, aimons et pardonnons.
Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage.
Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique.
Aussi, merci d'être un des passagers de mon train.
Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d'avoir fait un bout de chemin avec vous.
Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train.
Jean D’Ormesson

J'espère vraiment que vous trouverez quelqu'un qui vous aime.
Et non, je ne veux pas dire quelqu'un qui vous envoie cent cœurs par seconde sur les réseaux sociaux. Je ne veux pas dire quelqu'un qui, à la fin du mois, vous offre des bouquets de roses.
Je ne veux pas dire quelqu'un qui vous paie tout ce que vous voulez.
Oh, ma chère, l'amour c’est plus, plus, bien plus !
Je veux dire quelqu'un qui vous appelle sur votre portable à point d’heure du matin, quand les étoiles sont rares et qu'elles ne brûlent pas assez pour chauffer la nuit, lorsque tout est si sombre et si froid et que vous ressentez, vous ressentez toutes vos peurs.
Quelqu'un à qui vous pouvez parler à voix basse et entre les larmes. Quelqu’un à qui vous pouvez confesser vos cauchemars et ce sentiment ennuyeux qui coule dans vos veines, qui rampe dans vos os, et qui vous fait sentir comme si tout devait s’écrouler à cause de vous, et vous ne pouvez rien y faire.
Je veux dire quelqu'un qui veut vous décoiffer et sans maquillage, avec votre sweat préféré et ces baskets que vous n’avez pas encore jetées, même si elles sont usées parce qu'elles restent trop confortables.
Quelqu’un qui vous veut avec vos pires facettes, les ébréchées, les rayées et les arrachées.
Parce que ses yeux sont magnifiques.
Parce qu'ils font partie de vous.
Et lui de vous, ne veut vraiment rien changer.
Même pas vos erreurs. Même pas vos mauvais choix. Même pas votre façon de parler en rafale quand vous êtes énervée, et toute la folie dont vous êtes faite. Même pas votre sourire si éteint le matin, ou vos cuisses toujours trop grosses pour le miroir.
Quelqu'un avec qui vous n’avez pas à avoir honte de quoi que ce soit.
Quelqu'un qui, quand vous parlez, vous caresse les cheveux et fait en sorte de vous sentir en sécurité.
Quelqu'un qui, quand vous vous perdez, vous prend dans ses bras, vous serre fort contre sa poitrine, mélangeant votre t-shirt à son parfum, vous embrasse le front, les joues, les lèvres, le cou, et vous fait vous sentir tout de suite à la maison.
J'espère vraiment que vous trouverez quelqu'un comme ça, parce que, ma chère, vous le méritez ...
Isabelle GALLE